L'image colorée ci-dessous
représente une plante herbacée
caractéristique de la forêt,
une partie importante de l'environnement ancestral.
Une campanule, perdue
dans le sous-bois, aux abords du chemin de
Plan-Chevron
( Valmorel 1400 m ).
CHAPITRE 1. ORGANISATION DES INVESTIGATIONS ET APERCU DES RÉSULTATS
L'objectif vise à retrouver des évènements, touchant nos ascendants, évènements qui ont fait l'objet d'écrits, c'est à dire:
- des Naissances ( N ),
- des Baptêmes ( B ),
- des Mariages ( M ),
- des Décès ( D ).
Pour les atteindre, nous avons utilisé plusieurs moyens. Il s'agit:
--d'instruments de recherche, en rapport avec des sources archivistiques en Savoie, départementales à Chambéry, communales aux Avanchers, diocésaines à Moutiers. (Cf . Cah.1. Pages 10 et 11 ),
--d'un microglossaire, pour tourner l'obstacle apporté par des textes manuscrits en latin,
--d'une liste des Curés successifs, pour recouper les noms des signataires de la plupart des actes de catholicité de la Paroisse des Avanchers ,
--d'une collection de tous les porteurs de l'un des quatre patronymes de nos grands parents, porteurs vivant dans la période 1637 – 1938,
--des tableaux d'ascendance, pour sélectionner dans cette collection, une bonne partie de nos ancêtre sur la ligne généalogique,
--d'un classeur, dit de "l'essentiel ", pour garantir une logique, entre les évènements relevés, à travers dates et lieux. Il a servi de plus, à trouver les ascendants hors de la collection.
Le résumé des résultats est l'objet du Chapitre 5, avec une Table d'ascendance, variante d'un arbre généalogique. Elle illustre les liens familiaux directs sur six générations. Y figurent soixante-deux ascendants.
Les autres résultats sont groupés sur des tableaux, classés dans les trois chapitres qui traitent respectivement les évènements, naissances et baptêmes étant groupés.
Au préalable, quelques informations sont précisées au paragraphe 1.7.
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1. 1. INSTRUMENTS DE RECHERCHES EN RAPPORT AVEC LES SOURCES
Une certaine organisation a été mise en œuvre, avec des instruments sur mesure pour atteindre puis exploiter
les informations recherchées
1.1.1. Instruments pour les Archives Départementales de Savoie (A.D.S.).
La base initiale essentielle de nos démarches aux A.D.S. a été le Guide de 670 pages dressé en 1971 par André Perret, Directeur des services d'Archives de la Savoie. Son actualité est de moins en moins assurée, avec le temps ; il répertorie par contre avec précision les différents fonds en dépôts à la date de sa parution, avec en plus, des rappels historiques, des orientations bibliographiques et des conseils de méthode de recherches ( 1 ).
Dans la série "E", nous avons largement utilise la sous-série "3E " avec les registres microfilmés sur bobines. L'existence de cette source, crée par les soins intéressés des adeptes de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, dits Mormons, a été très efficace. Au début des années 90, après réservation de l'un des lecteurs-reproducteurs disponible, il était possible de localiser à l'écran, une vue intéressante du microfilm et d'en faire immédiatement une copie.
L'illustration ci-dessous, montre une des huit pages du répertoire des bobines, classé avec la désignation "Avanchers (Les).
Pour notre investigation, l'évènement recherché est fixé au départ avec deux de ses critères connus
- le lieu : ( Avanchers (Les ),
- la nature : N ou M ou D.
La date,. troisième critère, est inconnue.
A partir des vraisemblances estimées, il s'agit d'atteindre cette date en visant plus ou moins large, une ou plusieurs années en rapport avec les microfilms existants.
A titre d'exemple, nous prenons un décès, aux Avanchers, dans la plage 1830 –1840. Trois bobines peuvent contenir cet évènement. Dans celle de 1837, cote:"5 Mi 654", nous trouvons le décès de: Esprit Mermin ( 40 ) le 17.12.1837.
A partir de 1997, la copie sur lecteur microfilm a été supprimée. Des motifs budgétaires et un passage à l'informatique nous ont été donnés comme causes de cet abandon. Depuis lors, la numérisation a pénétré ces archives. Pour le présent cahier, les recherches ont été antérieures.

Répertoire des microfilms des registres de catholicité ( Sous-série 3E ).
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1.1.2.Instruments pour les Archives Communales des Avanchers (A.C.A.)
Nous avons localisé précédemment ces archives, source de recherches, dans la mairie ( Cf .Cah.1, p.10).
Pour atteindre les registre d' Etat Civil et afin d'éviter une dispersion à cause d'une recherche tous azimuts, nous nous sommes constitué une table chronologique afin de localiser les "bons" recueils en fonction de l'évènement recherché et d'une plage de temps définie.
Cette table a servi d'instrument de base pour les incursions dans l'armoire aux trésors. Elle est reproduite ci-dessous.
Saisissons l'occasion de cette vue d'ensemble, pour faire les remarques suivantes :
--le début de la collection des reliures est daté 1793,
--la fin de notre sélection comporte la reliure titrée, "Etat Civil 1960-1970". Y figure le décès de notre grand mère, dernière de nos ascendants dans la commune :
Julie Pernette Mermin ( 5 ), le 12.09.1964.
--une interruption de 1813 à 1824, brise la continuité chronologique des registres.
--une exception dans cet ensemble, largement rapporteur de faits laïcs, est donnée par le recueil du recteur J.F.Bermond (Cf. Cah.2, page 26) .Il est intitulé :"Registre des Naissances et Baptêmes, des Mariages et des Sépultures " et couvre la période 1824-1838.
Les autres reliures ne mentionnent évidemment pas les baptêmes et répertorient les décès et non les sépultures.
De 1793 à 1813 et de 1861 à 1929, elles sont spécialisées par évènement , N. ou M. ou D.
De 1828 à 1860 et de 1930 à 1970, elles sont intitulées "Etat Civil " ; les trois évènements y sont inscrits à la suite les uns des autres dans l'ordre chronologique.

Tableau des Registres d'Etat-civil.
Mairie les Avanchers- Valmorel.
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1.1.3. Instrument pour les Archives Diocésaines de Tarentaise ( A.D.T.)
Si l'on veut comparer les Archives Diocésaines de Tarentaise aux Archives Départementales de Savoie, il faut admettre au préalable, qu'il s'agit de deux organismes à ranger dans deux catégories bien différentes.
Les Archives Diocésaines disposent de locaux réduits, appuient leur service sur des bénévoles, ont un nombre faible de consultants.
Aux Archives Départementales, les locaux pour l'accueil et la lecture sont spécialisés et bien dimensionnés ; le personnel y est fonctionnaire. Elles disposent d'une infrastructure en partie adaptée au côté matériel du travail du lecteur avec Règlement départemental, réseau téléphonique , appareils de photocopie, vestiaires, etc. Le nombre de consultants est élevé ; les heures d'ouverture au public couvrent la semaine. Pour la conservation et le magasinage, dans ces archives , ce sont des coulisses mystèrieuses pour le lecteur –chercheur !
D'un côté aux Archives Départementales nous sommes face à une administration avec ses caractéristiques de rigueurs bureaucratiques.
D'un autre côté aux Archives Diocésaines les contacts sont souples et apportent de façon serviable, conseils et aides, si nécessaire. Le chercheur, après mise à l'épreuve, accède aux dossiers désirés et les remet à leur place en fin de consultations. Les heures d'ouverture sont limitées à une journée par semaine.
Pour atteindre l'information souhaitée, il faut utiliser "LE NOIR".
Il s'agit d'un registre broché, avec un couverture entoilée noire, au format commercial à la française.
Le classement de ses pages utilise l'ordre alphabétique des désignations des paroisse et des communes.
Il fournit la cote du rangement sur les rayonnages, pour les boites en carton épais où sont réunis les divers documents.
Nous avons consulté :
sous la cote 7P, des dossiers de la Paroisse Saint André aux Avanchers soit :
--7 dossiers pour des documents de catholicité,
--4 dossiers pour des registres des XVIIe, XVIIIe , XIXe Siècle,
--5 dossiers de sujets divers intitulés, Etat de la paroisse en 1818, Visites pastorales, Chapelles,
Confréries, Biens fonds, Révolution, Eglise, Cimetière.
sous la cote18P, cinq dossiers de la Paroisse Notre Dame, à Celliers.
sous des cotes non conservées,
-- un dossier de la Paroisse Saint Marcel à Bellecombe,
-- et un autre de la Paroisse Saint Marcel à Saint Martin de Belleville.
1.1.4. Archives personnelles.
Pour être complet, nous citons ici cette petite catégorie de source, en marge des archives collectives.
Le moyen de rangement des pièces est principalement le classeur à quatre anneaux au format commercial (A4) à la française, bien connu des scolaires. Il assemble pochettes transparentes et intercalaires.
Dans cette protection sont réunies des pièces qui sont repèrées sur les tableaux des sources de recherches, objet de l'annexe A. Il s'agit :
-- des copies pour ma naissance et mon baptême ( Page II ),
-- une copie de l'acte de naissance de ma mère ( Page II ),
-- une copie d'un acte notarié, enregistrant en 1855, la disparition de Barthélémy Aspord (32) depuis 30 ans, disparition "des Etats de Savoie" ( Page VIII ).
Le livret de famille du probans a, lui, un rangement adapté à son épaisseur et à son format.
-13-
1.2. TOURNER L'OBSTACLE DES TEXTES MANUSCRITS EN LATIN.
Les supports écrits, essentiels pour les évènements, que sont les registres de catholicité, ont été présentés antérieurement ( Cf. Cahier.2, page 10 )
Inscrits à la main et en latin, voilà l'obstacle!
Il faut donc procéder en deux étapes pour rendre ces sources exploitables.
Premièrement, parvenir à lire les écritures après avoir déchiffré les manuscrits, c'est la transcription.
Deuxièmement, effectuer la traduction, pour passer du latin au français.
Il est à remarquer que transcription et traduction s'épaulent l'un l'autre; par exemple la connaissance des mots dans leur contexte, aide à en retrouver le graphisme.
1.2.1. LA TRANSCRIPTION.
Pour cette opération nous avons recueilli à travers revues et documents divers, des significations des tracés illisibles au premier abord.
C'est principalement, avec le cours de Paléographie de Léo Jouniaux, suivi en 1991, qu'une certaine initiation à été obtenue avec ses travaux pratiques ( 2 ).
1.2.2.LA TRADUCTION LATIN FRANÇAIS.
N'ayant pas la connaissance de cette langue, nous nous somme appuyé, pour faire la traduction sur un vocabulaire compris dans le cours de Léo Jouniaux et sur des dictionnaires Latin-Français en particulier celui de H. Gœlzer ( 3 ).
A partir de ces diverses origines, pour la pratique courante, nous avons constitué un microglossaire portant les quelques mots les plus fréquemment utilisés dans les actes.( Cf. ci-dessous )
Nous avons de plus et surtout, bénéficié pour les cas difficiles, de l'aide efficace du Père Joseph Trinquet, aujourd'hui disparu. Il avait enseigné à l'Ecole des Langues Orientales Anciennes de l'Institut Catholique de Paris.
NOTE: Les exposants alphabétiques, placés dans le texte, renvoient en bas de page : - exemples (a ) et (b ) page 7.
Les références numériques, renvoient, elles, à la Bibliographie pages 67 et 68. - exemples ( 2 ) et ( 3 ) ci-dessus.
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Les trois exemples ci-après, avec
-un baptême,
-un mariage et
-une sépulture,
montrent les résultats des étapes parcourues pour rendre les originaux utilisables.
Ils sont extraits du Cahier en cours d'élaboration pour l'analyse des Mentions Latines pour les Registres de Catholicité (M.L.R.C.) Cf Cah.2.page 10
Chaque exemple se présente de la façon suivante:
-dans la partie supérieure, une reproduction du texte d'origine, extrait d'un microfilm des A.D.S.sous la forme d'une écriture manuscrite en latin.
- en dessous, une transcription dactylographiée en latin.
- enfin une traduction en français, également dactylographiée.
BAPTÊME DE MARIE JOSEPH DAIGUE (43.57), LE 03 FÉVRIER 1778.
Transcription
1 - Die 2â ejusdem, hora circiter septima
2 - vespertina nata est, et postridie baptisata fuit
3 - Maria Josepha, filia Josephi Daigue et
4 - Josepha Compagnon conjugum. susceptoribus
5 - Josepho Compagnon et Stephana Rellier conjugibus
Traduction.
1 - Le 2ème jour de ce même [mois de Février] aux environs de sept heures
2 - de l'apres midi est née, et le lendemain a été baptisée,
3 - Maria Josépha fille de Joseph Daigue et de
4 - Josépha Compagnon, les époux. Parrainée par
5 - les époux Joseph Compagnon et Stéphana Rellier.
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MARIAGE DE BALTHAZARD ASPORD ET MARIE HOSTE, LE 05 FÉVRIER 1764.
Copie du microfilm de l'original
1 - Die 5â februarii 1764, matrimonio juncti sunt
2 - balthazarus aspord et maria hoste, in tertio consan
3 -[ guinitatis] gradu conjuncti, super quo, dispensationem
4 - ---------- ab illustrissimo et Rdissimo archiepiscopo
5 - obtinuerunt, nec non super unam ex tribus proclamatio
6 - nibus de more requisitis, duabus autem aliis de
7 more factis, nemine opponente, praesentibus stephano
8 simille et claudio aspord.
Traduction.
1 - le 5ème Jour de février 1764, ont été unis en mariage,
2 - balthazard aspord et marie hoste, apparentés au 3ème degré de consan
3 -[ guinité]. a propos de quoi, une dispense
4------- de l'illustrissime et Révérendissime archevêque,
5 - ils ont obtenue; et de plus, en même temps, pour les trois publications de ban
6 - exigées selon l'usage. cependant, deux autres
7 - ayant été faites, personne n'a fait opposition. les témoins stéphane
8 - simille et claude aspord.
SÉPULTURE DE JEAN PIERRE ASPORD POGUET LE 22 AOUT 1734.
Copie du microfilm de l'original
Transcription.
1 - Die 22â Sepultus est Joannes Petrus filius Claudii
2 - Aspord Poguet.
Traduction.
1 -Le 22ème jour,[du mois d'Août ] a été sépulturé Jean Pierre, fils de Claude
2 -Aspord Poguet .
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1.3. LA SUCCESSION DES CURÉS DES AVANCHERS
Afin d'assurer avec rigueur la vraisemblance des évènements rapportés, nous cherchons à authentifier ici les signataires des documents.
Il s'agit des Curés de Saint André des Avanchers, desservants qui, dans leur ensemble, étaient en charge de cette Paroisse dans une durée couvrant largement la période de l'étude c'est à dire de 1726 à 1987.
Leur succession figure ci-dessous dans l'ordre porté sur la liste des A.D.T. ( 4 ).
au XVIIIè siècle ,
17è Aimé BOURGEOIS de 1726 à 1736.
18è Hyacinthe ANCENAY de1736 à 1760
19è Théophile VUILLERMIER de 1760 à 1762
20è Antoine CHAPELLE de 1762 à 1766
21è Pierre Alexis MUGNIER de 1767 à 1799
au XIXè siècle ,
22è Claude BONNET de 1803 à 1818
23è Jean Marie VIBERT de 1818 à 1824
24è Jean François BERMOND de 1824 à 1841
25è Jean Baptiste MARJOLET de 1841 à 1849
26è Anselme RUFFIER de 1849 à 1880
27è Jean Baptiste BIOLLEY de 1880 à 1887
28è Antoine Louis COSTERG de 1896 à 1903
au XXè siècle ,
29è Jean Joseph CHARDON de 1903 à 1926
30è Jean Sylvain MOLLIEX 1926 à 1932
31è Alphonse CHARLES de1932 à 1939
32è Joseph GONTHERET de 1945 à 1987 .
Au fil du temps,, ils portent les titres de :
PAROCHUS,
PAROCHUS ATTESTANS,
RECTEUR,
CURÉ.
Quatre exemples de signature, inscrite soit en fin d'acte soit en bas de page, sont reproduits ci-dessous dans un ordre chronologique. Elles correspondent, pour trois d'entre elles, aux actes de Baptême, de Mariage et de Sépulture des deux pages précédentes ( 15 et 16 ).
Signature de Aimé BOURGEOIS
Sépulture de Jean Pierre ASPORD POGUET (256)
le 22.Août.1734.
Signature de Antoine CHAPELLE "parochus attestans"
Mariage de Balthazard ASPORD e
t Marie HOSTE
Le 05 Février 1764

Signature de Pierre Alexis MUGNIER "parochus attestans"
Baptême de Marie Joseph Daigue (43-57)
Le 03 Février 1778

Signature de Jean François BERMOND, "Recteur"
Mariage de Joseph Marie MERMIN (20) et
Jeanne Pernette VIRLAZ(21), le 01 Octobre 1829.
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1.4. UNE COLLECTION DE "PORTEURS A.M.C.V."
Les quatre noms de famille de nos grands parents, inscrits sous leur photographie respective dans l'Introduction (Cf. infra, p. 8 et 9 ), constituent le groupe "ASPORD, MERMIN, COMPAGNON, VIRLAZ", qui, sous forme de sigle donne "A.M.C.V."
1.4.1. Un "Etat civil "pour cerner l'ascendance.
Pour chacun des quatre patronymes, nous avons créé une collection de porteurs présents de 1637 à 1938,
dans les différentes sources rencontrées précédemment :
- 1638 est la plus ancienne source aux Archives Diocésaines de Tarentaise ( Cf. Cah.2 , page 10 ),
- 1938 est la borne finale du domaine de l' étude.
La réunion des porteurs "A.M.C.V.", sur des tableaux avec classement par événement B ou M ou S , constitue en fait une base de données que nous avons nommée "Etat civil".
A titre d'exemple le tableau ci-contre groupe des baptêmes de porteurs ASPORD aux Avanchers, de 1749 à 1792.
Dans la première colonne de gauche figure la date comportant huit chiffres inscrits dans l'ordre suivant: de gauche à droite, l'année avec quatre chiffres, le mois avec deux chiffres et le jour avec deux.
Les noms et prénoms sont soulignés lorsqu'il s'agit d'un baptême d'un ancêtre de l'ascendance.
1.4.2.Adapter les moyens au nombre d'informations.
Au fil du temps, les moyens de notre étude ont évolués. La quête des informations, aux cours d'une semaine annuelle en Savoie, débutée en 1991 a été poursuivie plusieurs années durant.
A partir de 1993, les informations des collections des porteurs "A.M.C.V.", représentaient près de quinze cents données. Pour leur mise en forme en tableau et leur conservation avec accès facile, l'informatique répondait à ces besoins.
Au cours de cette année, après une initiation d'une quinzaine de séances hebdomadaires, nous avons progressivement utilisé un ordinateur connecté à une imprimante.
Malheureusement, avec une typographie très limitée en police et une qualité d'impression moyenne, les résultats etaient médiocres.
En 1999, pour obtenir une présentation convenable, nous avons adopté le traitement de texte et changé l'équipement en le remplaçant par un ordinateur plus puissant connecté à une imprimante à jet d'encre.
Pour satisfaire l'objectif d'illustrer nos textes , en 2001, l'équipement a été complété par un scanner, pour numériser les images, puis par un disque dur complémentaire pour permettre la sauvegarde de l'ensemble textes et images.
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ÉTAT CIVIL- Baptêmes de porteurs "ASPORD",
ascendants où non.
ABRÉVIATIONS : N=Nom/ P=Prénom ( ils sont soulignés pour les ascendants ) /
Source : I= Archives Diocésaines de Tarentaise / 91, 92 = années des relevés 1991,1992.
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1.5. TABLEAU D'ASCENDANCE.
Dans la profusion des porteurs "A.M.C.V.", la sélection des ascendants est obtenue de proche en proche, par une progression ascendante de fils à père. Y sont ajoutées leurs épouses.
Pour la période de l'étude, 1738 –1938, nous devons réunir soixante-deux ascendants.
A partir des fichiers de la base de données "Etat civil", nous en obtenons trente-quatre. Pour atteindre les vingt huit autres, le Tableau d'ascendance est un outil rigoureux dans l'approche successive des différentes générations. En effet, il est tout à fait possible de prendre une mauvaise "piste". Par exemple la profusion de prénoms identiques sur une ou deux générations produit de la confusion. Nous avions au XVIIIè siècle de nombreux Balthazard, Barthélémy, Benoît, Claude, habitants de L'Épigny, un lieu-dit du village de Cornet.. Dans ces porteurs Aspord malgré des liens familiaux plus ou moins proches, nombreux étaient les ancêtres hors de l'ascendance.
L'exemple du tableau ci-dessous, ( f ) décrit le cas de mon arrière grand père paternel :
Eugène Aspord ( 8), ( 1831-1899).
Les écritures en noir sont issues des fichiers "A.M.C.V.",.pour quatre porteurs Aspord, plus trois épouses.
Les écritures en rouge, rapportent les résultats de huit recherches, dans les Archives citées précédemment.

f ) Le cadre vierge de ce tableau est conseillé, dans l'enseignement de Léo Jouniaux, pour la recherche maîtrisée de l'ascendance.
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1.6.LE CLASSEUR DE L'ESSENTIEL
Ce classeur ( g) réunit une collection de soixante deux fiches perforées, quadrillées 5×5 recto verso, soit une fiche par ascendant. Elles sont rangées dans l'ordre croissant des numéros Eytzinger, fixés pour chacun de ces ascendant . ( Cf. croquis ci-dessous ).
Y figurent les données essentielles pour chacun d'eux . Outre son prénom et son nom il s'agit d'identifier son père, sa mère, sa date de naissance, sa date de baptême avec parrain et marraine, sa date de mariage avec les témoins, sa date de décès avec les déclarants.
Lorsqu'elles sont côte à côte, les fiches des époux, qui se suivent par leur numéro, permettent les contrôles de cohérence par comparaisons latérales. De plus, le quadrillage utilisé comme échelle de temps sur le bord inférieur horizontal, permet de situer les dates relativement les unes par rapport aux autres.
Cette forme de graphique a permis, d'une part de cadrer les investigations à l'intérieur d'une plage de temps, d'autre part de contrôler la véracité des dates collectées.
De façon ramassée, les informations groupées dans ce classeur aide-mémoire, offrent sous une forme synthétique, avec un emploi commode, des réponses à diverses questions liées à la présente étude. C'est, en quelque sorte, une béquille pour une mémoire lacunaire.
L'ensemble des soixante deux fiches personnelles, est encadré :
-en début de reliure,
par une liste, dans l'ordre alphabétique des noms puis des prénoms, avec pour chacun son numéro Eytzinger ( Cf. ci-dessous).
par une liste des ascendants classés dans l'ordre croissant des numéros: au recto, de la deuxième génération à la cinquième génération, au verso, de la sixième génération.
par le tableau chronologique des Registres d'Etat Civil (Cf. Supra §1.1.2.).
-en fin de reliure,
une table de concordance entre les calendriers républicain et grégorien.
Cet ensemble, reliure et fiches, étant de format réduit, permet son utilisation dans des locaux d'archives, aux surfaces souvent exiguës.


g) Classeur deux anneaux de diamètre 25 mm / Écartement 80 mm / Couverture rigide de dimensions 150 x 148 mm /Dos 30 mm / Capacité 120 fiches au format 105 x 148 mm ou A 6.
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1.6. LE CLASSEUR DE L'ESSENTIEL ( SUITE )
L'exemple ci-dessous, montre:
- à gauche, le verso de la fiche du mari ( repère 16 ),
-à droite, le recto de la fiche de l'épouse ( repère 17 ).
Les autres faces servent à noter des informations complémentaires suivant les cas: généalogie liée aux dispenses, consentements des parents pour le mariage, lien d'un grand parent avec un baptisé, relation avec l'histoire
locale, etc...


1.7. APERÇUS DES RÉSULTATS .
Les résultats des investigations se présentent comme annoncés au début de ce chapitre sous deux formes:
- d'une part, une Table généalogique, objet du chapitre 5 du présent cahier,
- d'autre part, des tableaux de données écrites. Ils concernent :
les naissances et ( ou ) les baptêmes,
les mariages,
les décès.
Il y a deux tableaux pour chacun de ces évènements; le premier pour les cinq premières générations, le second
pour la sixième.
Pour les deux premières colonnes en partant de la gauche, la signification des en-têtes abrégées est la suivante :
" N° E", abréviation de "numéro Eytzinger "(5). Cette notation a été annoncée page 7..
Elle fait l'objet de l'annexe B.
" LIG" ou " Ligne Inter Génération" ( Cf. supra "porteurs A.M.C.V." page 18 ).
Pour les colonnes de " DATES ", la méthode de datation choisie, en lisant de gauche à droite, est la suivante :
quatre chiffres pour l'année, deux pour le mois, deux pour le jour .
1.8. REMARQUES SUR L'ENSEMBLE DE CE CAHIER.
La progression ascendante, décrite ici, a permis d'atteindre l'objectif quant à la réunion de nos soixante-deux
ascendants. Ceci donne une image solide de la structure généalogique "officielle", image conditionnée, bien
évidemment, par nos mémoires sur papier ; l'Annexe A ( p. 48 à 53 ) en récapitule les sources précises. Dans les ages à venir, le développement des analyses de l'A.D.N.(acide désoxyribonucléique ) fourniront peut être avec les codes génétiques, des liens de parenté indiscutables.
Une seconde remarque concerne la nature générale des résultats Nous avons négligé volontairement toute une partie de notre famille comprenant les collatéraux avec ses cousins divers. Toutefois, certains sont présents comme parrains et marraines aux baptêmes, témoins aux mariages, déclarants aux décès. Resterait à rechercher les liens avec et entre tous ces parents, plus ou moins éloignés, afin de constituer une généalogie descendante ou, du moins, plusieurs de ses parties.
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